5 infos surprenantes sur les abeilles sauvages
Il existe plus de 1 000 espèces d’abeilles sauvages en France qui ont des modes de vie bien différents les unes des autres et qui restent encore méconnues. Découvrez 5 infos surprenantes sur les abeilles sauvages.
1. Les abeilles sauvages dorment la nuit
Les abeilles sauvages, tout comme les autres insectes, ont besoin de se reposer pour être en forme ! La nuit, les femelles trouvent refuge dans les galeries qui renferment leur nid en construction. Cela leur permet de protéger les œufs des prédateurs tout en se reposant.
Et les mâles ? Puisqu’ils ne participent pas à la construction des nids, ils ne peuvent pas dormir bien au chaud dans les nids. Ils sont donc obligés de trouver d’autres endroits pour se protéger le temps de leur courte vie, en s’accrochant à une fleur ou en trouvant des cavités vides.
2. Les larves d’osmies font des mues
Lors de la construction de son nid, l’abeille maçonne “mère” dépose des boules de pollen et de nectar qui nourriront sa descendance. La larve d’osmie en l’ingérant prend du poids mais ne grandit pas en continu. En effet, elle possède un squelette externe appelé “cuticule” qui est inextensible.
Sa croissance se fait donc par étape que l’on appelle “la mue”, la cuticule se déchire et libère la remplaçante. Il est possible d’observer entre quatre et cinq mues durant la croissance larvaire.
3. Les abeilles ne distinguent pas toutes les couleurs
La vision des abeilles sauvages est différente de celle des humains. En effet, chez les abeilles, la perception du mouvement est privilégiée et elles distinguent un spectre plus restreint, qui va de l’ultraviolet au vert, en passant par le bleu.
C’est pour cette raison que les abeilles maçonnes sauvages sont attirées par les fleurs présentant ces couleurs comme le bleuet, l’hortensia, le myosotis ou encore la lavande.
4. Des abeilles dépendantes de certaines fleurs
Certaines abeilles sont dépendantes d’un seul type de fleurs : c’est le cas de l’Anthocope du pavot qui ne peut construire son nid qu’avec des pétales de coquelicot. Le cycle de vie de cette abeille coïncide donc avec l’émergence des coquelicots.
Il est donc important de préserver la biodiversité végétale et les espèces sauvages locales. Retrouvez un article de blog sur l’interdépendance entre les abeilles sauvages et les fleurs locales.
5. Le bourdon terrestre est le principal pollinisateur des tomates
Les fleurs de tomates nécessitent un mode de pollinisation particulier : elles doivent être secouées pour que les grains de pollen tombent. Le bourdon est le pollinisateur parfait pour exercer cet art ! En effet, grâce aux muscles de ses ailes, il est quasiment le seul butineur à faire vibrer la fleur de tomate en s’y accrochant la tête en bas. Aujourd’hui, son savoir faire est utilisé dans de nombreuses cultures de tomates à l’échelle mondiale.
Vous souhaitez découvrir ce monde passionnant des pollinisateurs ? N’hésitez plus, et adoptez un Dorlotoir à installer sur votre balcon ou dans votre jardin.